Autobiographies, biographies, récits de vie, histoires de famille
Pour soi-même ou pour offrir à un proche, la réalisation d’un ouvrage écrit est une expérience unique de transmission de la mémoire.
À partir d’entretiens que j’enregistre et, s’il y en a, des archives que vous avez conservées (correspondances, journaux intimes, photographies…), je construis avec vous l’ouvrage qui vous ressemble.
Le livre peut être illustré et ma prestation comprendre sa mise en forme et son impression en auto-édition, via un site en ligne ou avec mes partenaires graphiste et imprimeur.
Discours pour événements de la vie
À l’occasion d’un mariage, d’un anniversaire, d’un départ à la retraite ou de funérailles, l’émotion nous submerge parfois, les mots et le temps manquent pour formuler aussi bien qu’on le voudrait les paroles qui nous tiennent à cœur.
Je prends le temps de vous écouter pour préparer avec vous le texte qui saura toucher ceux qui l’entendront.
Finalisation de documents écrits
Si vous écrivez vous-même, je peux vous accompagner pour mettre la dernière main à vos propres écrits, du livre au simple courrier :
- Relecture critique,
- Réécriture,
- Correction de l’orthographe et de la syntaxe,
- Audit de manuscrit,
- Accompagnement à l’écriture.
Pour étudiants, apprentis, personnes en cours de VAE (validation des acquis de l’expérience) :
- Relecture de mémoires et de rapports,
- CV et portfolio,
- Lettres de motivation.
Exemples de réalisations
Le Stradivarius de Goebbels, roman écrit par Yoann Iacono, publié chez Slatkine & Cie en 2021, 268 p.

Yoann Iacono m’a contactée quand il a commencé son premier roman, pour avoir une relecture critique et un accompagnement tout au long de son travail d’écriture.
Pendant plus d’un an, nous avons échangé régulièrement sur son texte, qui a été publié chez Slatkine & Cie en janvier 2021.
Une belle reconnaissance pour ce roman historique, construit à partir d’un fait réel : le cadeau d’un stradivarius à une virtuose japonaise par le responsable de la propagande nazie pour célébrer l’alliance entre leurs deux pays. Le lecteur partage les affres de la jeune femme ballotée par l’Histoire et contrainte de dompter un instrument issu des spoliations de biens juifs.
Disponible en librairie et sur Internet depuis le 7 janvier 2021.
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La Traversée d’un siècle, Monique et Dieter Murawsky et leur famille au fil du XXe siècle, 2020, 253 p.

J’ai déjà raconté beaucoup de choses à mes enfants et petits-enfants mais on n’écoute pas toujours ses parents… et mes petits-enfants étaient encore jeunes quand ils entendaient mes histoires, donc ils ne s’en souviennent pas forcément.
Sur la période de la guerre d’Algérie par exemple, ils me demandent depuis longtemps d’écrire mes souvenirs. J’ai beau leur dire que je leur ai déjà tout raconté, ils le redemandent encore et encore !
Ainsi s’exprime Monique Murawsky, 84 ans au printemps 2019, quand elle se décide enfin, sur l’initiative de sa fille Katia et de son fils Michaël, à consigner par écrit ses souvenirs. J’ai écrit l’histoire de leur famille, à partir d’entretiens et de recherches sur les épisodes où les protagonistes croisent la « grande Histoire » du XXe siècle (Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale, Guerre froide, Guerre d’Algérie, Mai 1968…).
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L’Assurance des pantins, roman écrit par Bernard Retali, paru chez Librinova en 2020.

Bernard Retali souhaitait être accompagné pour écrire son premier roman, un thriller ayant pour toile de fond un monde professionnel qu’il connaît bien, celui de l’assurance. Je lui ai apporté conseils et relecture critique à chaque étape de l’élaboration de son ouvrage, depuis la construction du récit jusqu’à sa mise en écriture.
À partir d’un fait divers tragique, Bernard Retali nous fait vivre l’ascension fulgurante puis la chute d’un jeune cadre qui se brûle les ailes, et nous montre l’envers du décors d’un environnement bien éloigné des valeurs de solidarité qu’il affiche.
« De l´introduction au mot fin de L´Assurance des pantins, mon premier roman, Caroline m´a aidé. Son impact a été déterminant sur tous les aspects du manuscrit : la structure, le style, les caractéristiques des personnages. J´ai particulièrement apprécié sa façon de travailler : exigeante et tolérante, sachant s´adapter sans tomber dans la facilité. La générosité de Caroline est un trait important de sa personnalité. Elle vous fait progresser de façon à ce que vous puissiez à terme écrire seul. J´ai commencé un second roman et le lui présenterai pratiquement terminé en espérant qu’elle aura moins de travail que pour le premier… » Bernard Retali
Livre publié en autoédition chez Librinova, disponible ici.
Présentation vidéo du travail réalisé ensemble : https://www.youtube.com/watch?v=fNWHkuR9m4w
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Deux années en France pendant la guerre du Liban (1985-1987), témoignages sur l’expérience de Samar Azzi Achkouty, 2019, 63 p.

J’ai écrit ce livre réalisé à partir des souvenirs de Samar et des témoignages de ses familles d’accueil retrouvées 33 ans plus tard. Elle souhaitait transmettre à ses enfants ce qu’elle avait vécu entre ses 11 et 13 ans.
Quand j’observe mes garçons aujourd’hui, je me dis que j’avais leur âge quand je suis partie en France loin des miens, dans des familles inconnues, passer deux années de la guerre pour poursuivre ma scolarité dans de bonnes conditions. (…) Je voudrais qu’ils aient connaissance de ce que j’ai fait à l’époque. Je voudrais leur expliquer et leur transmettre ce que j’ai ressenti.
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Éléments de généalogie pour Mathieu A. Carlisle, 2016, 208 p.

Quand, à l’été 2015, je me suis aperçue, à Vaugines, que tu confondais le portrait de ton arrière-arrière-grand-père avec celui de ton arrière-grand-père, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire, même si c’est tout à fait naturel de s’emmêler dans les générations d’ancêtres que l’on n’a pas connus. (…)
Ainsi commence l’ouvrage qu’Élisabeth a voulu dédier à son fils pour lui permettre de mieux faire connaissance avec sa généalogie.
À partir des correspondances, souvenirs et archives qui ont été conservés, j’ai écrit ce récit qui emmène le lecteur sur les traces de quatre générations, de Brest à Marseille, en passant par Clermont-Ferrand, New-York et bien sûr, Vaugines en Provence.
Tout ceci n’aurait pas été possible si la chance ne m’avait pas fait rencontrer Caroline Faure, écrivain, et son entreprise Des mots pour vous dire… Je lui dois beaucoup. Elle le sait. Qu’elle soit ici remerciée infiniment. Élisabeth Carlisle, 2016
Extrait : les fiançailles de Jeanne et Albert, 1921 (p. 102)

« Alors qu’Albert avait fait état d’une certaine « graphophobie », ne promettant à Jeanne qu’une lettre tous les 7 à 8 jours, ils s’écriront quotidiennement durant la période de leurs fiançailles. Jeanne a conservé leurs lettres.
Comme elle plaisante sur sa tristesse de l’avoir quitté le 3 octobre en disant qu’elle a encore à faire »l’apprentissage de la condition de femme de marin », Albert répond élégamment que lui devra faire celui de la »franchise en amour ».
»Comme je vous l’ai dit à Beauregard, je sens beaucoup, mais habitué à refréner mes sentiments, j’ai perdu l’habitude de les traduire. » Il revient souvent sur cette idée que ce n’est qu’auprès d’elle et grâce à leur amour mutuel qu’il saura enfin devenir plus expansif.
Jeanne s’attendrit sur les grands yeux bleus, les fins cheveux blonds de son »grand gars breton » , son »beau Celte », »sa mauvaise tête de grand gars breton »… Tirant quelque fierté de son caractère ombrageux et têtu, qui ne sait pas arrondir les angles, il aime qu’elle l’appelle ainsi.

« Elle reconnaît être une insupportable bavarde en lui racontant avec toute sa joie ses menues occupations quotidiennes (soin des poules et des lapins, ménage, cours de catéchisme qu’elle donne aux enfants du village…) et les préparatifs du mariage : trousseau, toilettes, lettres à écrire pour annoncer la nouvelle à la famille et aux amis, formalités administratives à accomplir pour épouser un officier de marine, notamment le « certificat de bonnes vie et mœurs » à demander à la gendarmerie et à la mairie de Vaugines et les publications de bans à demander à Vaugines et à Brest. »
La Marine était en effet libre de s’opposer au mariage de ses officiers ; il fallait obtenir une autorisation de mariage après enquête de la gendarmerie. Il s’engage à tout faire pour que le mariage ait lieu le plus vite possible. »Pourquoi attendre, chérie ? » «